Err

Walter SCOTT - "Ivanhoé et autres romans" - Collection Bibliothèque de La Pléiade

45,00 EUR
Walter SCOTT - "Ivanhoé et autres romans" - Collection Bibliothèque de La Pléiade
  • Walter SCOTT - "Ivanhoé et autres romans" - Collection Bibliothèque de La Pléiade
  • Walter SCOTT - "Ivanhoé et autres romans" - Collection Bibliothèque de La Pléiade

 

 

WALTER SCOTT

Ivanhoé et autres romans

Trad. de l'anglais (Écosse) par Philippe Jaudel, Sylvère Monod, Pierre Morère et Henri Suhamy. Édition publiée sous la direction de Sylvère Monod et Jean-Yves Tadié avec la collaboration de Philippe Jaudel, Pierre Morère et Henri Suhamy

Collection Bibliothèque de la Pléiade (n° 531), Gallimard

Dépôt légal : Janvier 2007 (Première parution) 

ISBN : 9782070116201

Rhodoïd et étui

Très bel état

Autour du livre

Adolescent, Walter Scott se réfugiait dans la campagne écossaise pour raconter à un ami d'interminables histoires de chevaliers errants, de batailles, d'enchantements. Il attendra toutefois d'avoir la cinquantaine pour écrire des romans d'aventures médiévales. 

Ivanhoé (1819), le premier du genre, demeure sans conteste l'étendard de son œuvre romanesque aux yeux des Français. Rien de plus familier que la figure de ce héros à jamais fidèle à son souverain menacé, Richard Cœur de Lion. Et chacun garde en mémoire la scène du tournoi d'Ashby, avec son cortège de chevaliers masqués, ou l'apparition de Robin des Bois venu prêter main forte à Richard, qui entend bien reprendre son trône à son frère, Jean sans Terre. 

Retour en arrière avec Le Talisman (1825), qui relate l'épisode des Croisades précédant le retour en Angleterre du roi Richard. Jusqu'à la révélation finale, nul n'est véritablement celui qu'il dit ou paraît être : les héros changent d'identité aussi vite que de déguisement. 

Déjà Quentin Durward (1823) évoquait deux animaux politiques antagonistes, Louis XI et Charles le Téméraire. À leur époque, le XVe siècle, les valeurs de la chevalerie n'ont plus cours, l'honneur est une vertu oubliée, le monde dépeint par Scott bascule dans la barbarie. Quentin, le jeune archer écossais, l'apprendra à ses dépens ; il devra composer avec quantité de complots, de trahisons, d'alliances maléfiques et mortifères. 

Ces trois œuvres, ici publiées dans des traductions nouvelles, sont autant d'illustrations d'un mythe, la chevalerie, envisagée de sa gloire à son déclin, du XIIe au XVe siècle. Le volume propose, en appendice, de larges extraits d'un article, commande de l'Encyclopaedia Britannica, dans lequel Scott analyse en philosophe la grandeur et la décadence de cette institution.

Bulletin Gallimard

THOMAS DE QUINCEY

 

"Œuvres"

Trad. de l'anglais par Denis Bonnecase, Éric Dayre, Alain Jumeau, Pierre Leyris, Sylvère Monod et Marc Porée. Édition publiée sous la direction de Pascal Aquien avec la collaboration de Denis Bonnecase, Éric Dayre, Alain Jumeau, Sylvère Monod et Marc Porée

Collection Bibliothèque de la Pléiade (n° 569), Gallimard

Dépôt légal : Mars 2011 ( Première parution )

ISBN : 9782070116546

Rhodoïd et étui

Superbe état 

 

Autour du livre

Homme-orchestre, touche-à-tout inspiré qui faisait son miel de tous les genres et de tous les sujets, Thomas De Quincey (1785-1859) est, pour beaucoup de lecteurs français, « seulement » l'auteur des Confessions d'un mangeur d'opium anglais. Traduit successivement par Musset et Baudelaire (qui en tire la moitié de ses Paradis artificiels), ce livre phare inspira, il est vrai, des générations d'écrivains : Balzac, Poe, Gautier, Huysmans... 

Parce que le portrait des autres est l'une des façons les plus justes de s'auto-dépeindre, De Quincey, créant un genre nouveau, mêla souvent autobiographie et biographie, notamment dans ses Souvenirs de la région des Lacs et des poètes lakistes. Ami intime, entre autres figures du premier romantisme, de deux des plus grands poètes anglais, Wordsworth et Coleridge, il est un portraitiste à l'œil acéré et à la dent dure, particulièrement pour ses anciennes idoles : la description de Wordsworth coupant les pages d'un livre à l'aide d'un couteau beurré le dispute en raillerie aux célèbres Derniers Jours d'Emmanuel Kant. 

Les liens qu'il tisse, dans Suspiria de profundis surtout, entre la souffrance de l'adulte et les «malheurs» de l'enfance, aussi bien que le rôle central qu'il accorde aux rêves (ou aux rêveries liées à l'opium), décrits dans une prose poétique qui contribue à sa réputation de styliste, font de lui un précurseur de la psychanalyse. Borges, qui compte au nombre de ses admirateurs fervents et partage son goût pour tout ce qui touche aux mots et à l'érudition en général, adoptera le genre si original de ses essais mêlés de fiction (La Malle-poste anglaise, Du heurt à la porte dans Macbeth...). 

L'art de De Quincey, c'est enfin, comme dans De l'assassinat considéré comme un des Beaux-Arts, celui de l'humour noir poussé à son paroxysme.

Bulletin Gallimard

 


 Collection Livres et Manuscrits